Mise en scène : Massimo Furlan
Dramaturgie : Claire de Ribaupierre
Musique : La Lyre d’Echallens et l’Harmonie Lausannoise
Avec la participation de : Léna Furlan, Lisa Furlan, Juliette Hirt, Fanny Llanca, Grégoire Schlüter et Oscar Wila
Lumière et technique : Daniel Demont
Technicien : Antoine Friderici
Recherche accessoires : Severine Besson
Administration : Claudine Geneletti
Diffusion : Jérôme Pique
En partenariat avec : La Compagnie du Chemin de fer Lausanne-Echallens-Bercher SA – Directeur adjoint : Denis Givel – Responsable d’exploitation : Thierry Diserens
Production Arsenic – Centre d’Art scénique contemporain – Lausanne et Numero23Prod.
Soutiens : Pro Helvetia – Ville de Lausanne, Etat de Vaud, Fondation Suisse pour la Culture
Après une formation à l’Ecole des Beaux-Arts de Lausanne, Massimo Furlan initie un cycle de travaux axés sur la thématique de la mémoire et de l’oubli. Depuis 1987, il expose régulièrement son travail dans des galeries d’art ou des musées en Suisse et en Europe. Le développement de sa réflexion artistique l’amène à s’intéresser à la représentation scénique et à collaborer avec plusieurs compagnies de danse et de théâtre. En 2003, il fonde sa propre compagnie Numero23Prod., qui met l’accent sur les arts vivants.
Le fil conducteur des différents projets de Massimo Furlan est la biographie. Une histoire simple et banale, celle d’un enfant de parents italiens, né en Suisse, celle d’un adolescent comme un autre.
Ne se posant pas la question des limites entre les genres, ses projets sont constitués «d’images longues». Ce sont des images immobiles ou presque. Avec des actions très simples (un geste, un mouvement, un regard) qui restent longtemps devant le spectateur et l’oblige à entrer, à s’activer, et à mettre du sens : à construire son propre récit.
Massimo Furlan questionne l’acte de la représentation : il revisite les icônes, aborde la question de l’échec et de l’écart entre le modèle et le vivant, produisant par là un effet burlesque et poétique.