© Dorothée Thébert-Filliger
© Dorothée Thébert-Filliger
© Dorothée Thébert-Filliger

Pamina de Coulon (CH)

Fire of Emotions : The Abyss

  • 75’
  • G Boucle magnétique
  • E Recommandé aux malvoyant·e·x·s
  • D 2017-10-01 18:00

Conception et interprétation : Pamina de Coulon. Co-conception et réalisation décor : Pamina de Coulon, Romain Berger, Stanislas Delarue – atelier Goupie Goupek. Conception lumière : Alice Dussart. Diffusion : Sylvia Courty – boom’structur. Production : Bonne Ambiance & boom’structur. Coproduction : TU – Théâtre de l’Usine, Genève, Arsenic – Centre d’art scénique contemporain, Lausanne. Soutiens : Ville et Canton de Genève, Loterie Romande, DRAC région Auvergne-Rhône Alpes, La Bellone, Bruxelles, le BRASS, Bruxelles, Fructôse, Dunkerque, Festival Artdanthé, Vanves, Les Halles de Schaerbeek, Bruxelles, Montévidéo, Marseille, L’L, Bruxelles.


Remerciements: à toutes les tricoteuses, si enthousiastes et bienveillantes, qui ont changé le cours des choses à coup de 30 cm de point mousse: Awatef Attya et les résidentes de la Résidence des 9 soleils, Claire-Marie Guyot et les résidentes Des Opalines, Thierry Ferreira et les résidentes des Girandières, le café Les Augustes et toutes les amies du Kafé Tricot : Gaëlle Guéry, Christiane Dessenne, Nicole Héritier, Nadia Goué, Marie Deschamps, Pierrette Blanquet, Nelly Gidaszewski, Francoise Voisin, Merryl Georges, Roxane André, Francine Roland, Monika Danielak et les autres la boutique Mano La Fabrique, Aude, Anne et Brigitte Le Bihan Madame Corinne Michel et ses collègues du Centre Médico Social de Lanester, Catherine Eygreteaux, Paulette Laur et ses collègues de l’atelier de cartonnage Lise d’Aurillac, Robin Mignot et Patricia Galinat, Alice, Lucille et Isabelle Dussart, Jean-Dominique Prieur, les mamans et familles Goupie Goupek : Dominique Hagen, Francoise Berger, Anita Champerlin et Ursula Schlosser Les tricoteuses de L’Usine Sarah, Kate et les familles de Coulon, Berta, Masson et Courty.

Briser le rythme qui exclut la pensée. Dans cet essai parlé, Pamina de Coulon pratique l’art de la parole infinie. Assise sur un rocher de fortune, elle emporte l’audience sur les flots animés de ses réflexions abyssales. Ici, ce sont les mots qui agissent, performent. Dans le dédale de son monologue, l’artiste met en perspective différents concepts théoriques, souvenirs et allusions. Elle navigue à vue, ne perdant pas son cap : mers de la connaissance, nage à contre-courant, marées, traversées et migrations. Entre monstre marin et plancton temporaire, le refus de parvenir éclaire la voie, remonte à la surface et attire notre attention sur la coexistence de toutes les existences.

Pamina de Coulon (1987), auteure-performeuse suisse, a d’abord développé sa pratique à la HEAD sous l’enseignement de notamment Yan Duyvendak, Christophe Kihm, Josep-Maria Martín et Lina Saneh. Son travail peut être décrit comme des essais parlés : elle construit ses discours en empruntant tant au stand-up, qu’aux livres de développement personnel ou encore aux chroniques radiophoniques. Dans son écriture elle utilise des techniques comme l’autosuggestion, le discours libre ou l’association libre. Les performances de Pamina se vivent comme des expériences désarmantes qui interpellent, et dont la forme et le contenu sont en parfaite harmonie. Elles plongent le spectateur dans un domaine de pensée intelligent, chaotique et résolument intrigant.
Elle vit et travaille en Suisse et Belgique.