L’impératrice Théodora (500 apr. J.-C.) est possiblement la première figure féministe documentée par l’histoire. Théodora ou le Progrès est une opérette rassemblant des plasticien·ne·x·s, musicien·ne·x·s, chorégraphe·x·s, danseur·euse·x·s et performeur·euse·x·s autour de la question de l’émancipation. La pièce raconte l’histoire d’un·e·x narrateur·rice·x chien·ne·x. Avant d’être chien·ne·x, Théodora était humain·ne·x. Son devenir animal lui a fait renoncer à beaucoup de choses, notamment à la parole ou encore à certains de ses privilèges. Mais cette métamorphose, silencieuse, lui a surtout permis d’aborder le monde au travers de rapports de pouvoir remaniés.
Dans Théodora ou le Progrès, on est témoin d’une prise de pouvoir, lente, collective, qui parle d’amour, de transformation et de transcendance.

Lancé en mars 2015 au Pavillon Schinkel à Berlin, Alpina Huus est une plateforme de recherche axée sur la pratique et consacrée à l’étude de la relation entre performance et espace domestique. Sous le prisme des pratiques communautaires, Alpina Huus propose une compréhension de l’environnement domestique en tant que scène où des conversations ont lieu. Au sein d’un public qui ne sait jamais ce qui relève de la mise en scène ou non, la différence entre un spectacle et le déroulement typique d’une réunion artistique est floue, repoussant les limites des sphères privée et publique et les faisant parfois se chevaucher. En tant que plateforme itinérante et à but non lucratif, Alpina Huus est l’auteur de nombreux spectacles, conférences et expositions dans des institutions partenaires dans toute l’Europe et, depuis 2017, de manière régulière à l’Arsenic.