La Ribot (ES/CH)
Laughing Hole
Interprétation:
Tamara Alegre, Ruth Childs, Fernando de Miguel et La Ribot.
Son: Clive Jenkins. Costumes: La Ribot. Traduction anglaise: Catherine Phelps. Production: La Ribot-Genève, Galería Soledad Lorenzo (Madrid). Coréalisation: CND Centre national de la danse (Pantin), Festival d’Automne à Paris Laughing Hole fait partie de la collection du Centre national des arts plastiques (Cnap), son activation et son exposition sont rendues possibles grâce à son prêt. Avec le soutien de la CORODIS (Suisse). Spectacle créé le 12 juin 26, dans le cadre de Art Unlimited – Art Basel 37 (Bâle).
Après une tournée de plus de sept ans à travers le monde, la fameuse pièce écrite et dirigée par la chorégraphe espagnole La Ribot investit les tout nouveaux murs du tout fraîchement refait Studio 1 de l’Arsenic. Connue pour son travail qui touche aux frontières de la danse, de la performance et des arts plastiques, La Ribot a créé cette pièce ans le cadre d’Art Unlimited-Basel en 2006 et depuis, l’artiste et ses complices Delphine Rosay et Marie Caroline Horninal, accompagnées par Clive Jenkins pour le son, ont parcouru le monde avec cet objet artistique. En passant par la Galeria Soledad Lorenzo à Madrid, le Nam June Paik Center à Seoul, Aichi Triennale au Japon ou le MUAC à Mexico DF, le Centre Pompidou à Paris et également présentée de nombreuses fois en Suisse, la pièce poursuit son élan. L’artiste revient exceptionnellement pour la réouverture de l’Arsenic et sera accompagnée d’un nouveau groupe d’interprètes pour l’occasion. Dans un dispositif où le public peut aller et venir librement, Laughing Hole s’ouvre sur la vision d’un sol couvert de cartons bruns rectangulaires qui seront le théâtre de cette performance pour les trois interprètes, qui n’auront de cesse de chuter, de se relever, et qui s’efforceront, dans un rire excentrique et sans fin, de ramasser, brandir puis fixer au mur avec du ruban adhésif les 900 cartons sur lesquels figurent des mots, écrits à la main… A l’évidence, elles portent le poids de ces mots et elles subissent l’invasion de leurs associations.