Pamina de Coulon
FIRE OF EMOTIONS: MALEDIZIONE
performance
- 1h20
- G Boucle magnétique
- E Recommandé aux malvoyant·e·x·s
- B Accessible aux personnes à mobilité réduite
Coproduction Arsenic – Centre d’art scénique contemporain, Lausanne ; Centre Culturel André Malraux, Vandoeuvre-lès-Nancy et Association Le Cyclop, Milly-la-Forêt.
Avec l’aide de la ville de Lausanne et du Canton de Vaud
Avec le soutien de Pro Helvetia, de la Loterie Romande et de toux mes (f)amix fabuleuses <3. merci merci merci
Dans ce nouvel opus de FIRE OF EMOTIONS, sa saga labyrinthique et passionnante, l’artiste suisse Pamina de Coulon s’est demandé : « Pourquoi diable est-ce que le Moyen Âge fait un tel come-back? ». Une occasion de déplier la question de qui nous raconte quelle histoire et dans quel but. Une pièce sur la (re)génération et se choisir des généalogies, sur réparer le passé pour réparer le futur, sur vivre avec les plastiques, sur respirer le ciel gris et sur vieillir et ne pas faire d’enfants. MALEDIZIONE c’est le contre-sort pour oublier d’avoir raison et assumer un peu de notre complexité, pour transformer les oeufs durs en oiseaux.
Note d’intention:
“ Une pièce sur le contrôle du corps des femmes*, sur qui raconte quelle histoire et qui à qui ça bénéficie l’histoire racontée. Une pièce sur la (re)génération et sur se choisir des généalogies, sur réparer le passé et réparer le futur, sur les différentes réalités et les voiles entre elles, sur le voile entre les mondes qui est aussi le plexiglass, sur admettre le plastique qui est en nous (admettre faute de meilleure verbe-action), une pièce dont la recette serait : commencez par marcher sur les oeufs, puis ouvrez grand la fenêtre pour laisser entrer le vent chargé de pollen et de substances toxiques. Une pièce pour assumer un peu de notre complexité Une pièce sur les héritages et les transmissions, sur l’oubli et la mémoire, sur les choses sues et les choses tues. Une pièce sur les papillons. Une pièce sur le Moyen Age et sur le maintenant-AGE et sur prendre de l’âge. Une pièce sur les fantômes du temps, sur choisir de ne pas faire d’enfants et sur être obligée d’en faire. Une pièce sur la profondeur de la nuit des temps. Une pièce sur les femmes qui tricotent. Une pièce pour recommencer à se parler, et à se parler sur un autre ton. Une pièce pour étendre radicalement notre empathie et interroger notre honte. Une pièce pour trouver une voie de sortie de nos imaginaires individualisants dans lesquels nous sommes pris au piège. Il est revenu, le temps des cathédrales, et il est très très en colère. Mais il est prêt à discuter ».
Pamina de Coulon