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Ruth Childs, Cécile Bouffard, Camille Vivier

delicate people (film)

film, danse

  • 15'
  • B Accessible aux personnes à mobilité réduite

Concept : Ruth Childs & Cécile Bouffard. Réalisation : Camille Vivier. Assistant.e : Margot Plantier. Prise de Son : en cours. Montage : Laurence Michel. Administration, production : Lise Leclerc et Cecília Lubrano. Production: SCARLETT’S. Coproductions: Arsenic – Centre d’art scénique contemporain Lausanne, La Becque. Soutiens (en cours): La Cie Scarlett’s-Ruth Childs est au bénéfice de la convention de soutien conjoint Ville de Genève/Canton de Genève/Pro Helvetia (2024-2026).

Dans un paysage allégorique, le film est tourné en mai 2025 en Italie, dans les Pouilles. Avec Camille Vivier derrière l’objectif, « delicate people » est une nouvelle traversée en images du projet initié par Ruth Childs et Cécile Bouffard en 2021. Ici, le regard de la photographe s’allie à la danse et à la sculpture. Les pratiques respectives sont mélangées. Le travail sculptural de Cécile Bouffard invite au geste : tel contour incite une prise, un touché ; telle courbe, une caresse. Ruth Childs réagit avec ses intuitions et affects, qualifiant cette sensation de « moteur graphique ». Cette traversée de mouvements et de gestes ont manifestement créé des récits alimentés d’intérêts communs. Le terme « delicate » concerne autant des figures illustrées (comme celle de l’ermite, du/de la marginal.e, du/de la toqué.e, de l’être « hors-normes ») que le processus de travail dans lequel elles se sont trouvées.

 

Danseuse, chorégraphe anglo-américaine, Ruth Childs est née en 1984 à Londres. Elle grandit aux Etats-Unis où elle étudie la danse et la musique. Elle s’installe à Genève en 2003 pour terminer sa formation de danseuse au Ballet Junior de Genève. Elle travaille avec plusieurs chorégraphes et metteurs en scène dont Foofwa d’Imobilité, La Ribot, Gilles Jobin, Massimo Furlan, Marco Berrettini et Yasmine Hugonnet. Depuis 2015 elle réalise également un projet de recréation des premières pièces de sa tante, la chorégraphe américaine Lucinda Childs.
En 2018, elle crée sa première pièce scénique The Goldfish and the Inner Tube en collaborationavec Stéphane Vecchione. Elle crée son premier solo, fantasia, à l’ADC de Genève en octobre 2019.
Ensuite, en 2021, elle reçoit un bourse du Centre culturel suisse.Paris et La Becque (La Tour-de-Peilz, Suisse) pour collaborer avec Cécile Bouffard sur un projet de recherche nommé delicate people. En 2022 elle crée sa deuxième solo Blast ! au Pavillon ADC pendant le festival de la Bâtie à Genève. Ruth est actuellement une des artistes en résidence à l’Arsenic – centre d’art scénique contemporain de Lausanne et artiste associée au CCN2- Centre chorégraphique national de Grenoble

www.ruthchilds.com

Artiste plasticienne, Cécile Bouffard est néx en 1987, vit et travaille à Paris.
Elle a bénéficié d’expositions personnelles au Centre d’art contemporain Les Capucins à Embrun en 2019: «Pourquoi marcher quand on peut danser», à la galerie guadalajara90210 à Mexico: «babosa babosa», à Rond-Point Projects à Marseille: «High by the phlegme», à La Salle de bains à Lyon en 2022: «Basket case» et à Treize en 2024: «Stinky Jade». Elle a participé à des expositions collectives, parmi lesquelles : «La fugitive» au Crédac en 2022, «Molinier rose saumon» au Frac Aquitaine en 2023, «Your friends and neighbours» à la galerie High Art, «Hors de la nuit des normes, hors de l’énorme ennui» au Palais de Tokyo en 2023, «L’hymne aux murènes» à Triangle en 2024 ou en duo avec «Crazy Toads» au CAC Brétigny en 2023.

www.cecilebouffard.com

Photographe française, vivant à Paris, le travail de Camille Vivier fait se côtoyer des univers asymétriques, contrastés, pour créer quelque chose de glissant, tout en utilisant les codes d’une photographie classique : le nu, la nature morte. C’est souvent le corps féminin qui est mis en scène et qu’elle confronte avec des sculptures ou des objets anthropomorphes. Vivier allie la rudesse à la sensualité, l’animé et l’inanimé, le réel au fantasmagorique. Après des études à l’Ecole des Beaux-Arts de Grenoble et à Central Saint Martins College of Art and Design, elle se consacre entièrement à la photographie et commence à travailler parallèlement dans le monde de l’art et de la mode. En 1998, elle reçoit le prix de la photographie au 12ème Festival de Hyères. En 2002, elle obtient la bourse internationale de la Villa Médicis. Son travail a été exposé dans plusieurs galeries et institutions à l’étranger ainsi qu’en France, dont le CAPC Bordeaux, la Galerie Für moderne fotografie (Berlin), la Galerie Kamel Mennour (Paris), Stuart Shave/Modern Art (Londres), la Maison Européenne de la Photographie, et lors des « Rencontres de la photographie d’Arles », Unseen Fair (Amsterdam), Paris Photo. Elle a publié plusieurs livres personnels : « Couleurs du Spectre » Seems 2011, « Veronesi rose » Shelter press 2012, « Twist » 2019 Art Paper edition, « Sophie » Art Paper editions 2019, « H.R Giger by Camille Vivier » Scheidegger Und Spiess Ag Verlag», 2022, Livres monogrammes « Monument » 2023.

www.instagram.com/camille_vivier/