Simone Aughterlony

Collapse in 5 Acts: there is porn of it

Les Printemps de Sévelin | Arsenic

  • 1h30
  • G Boucle magnétique
  • B Accessible aux personnes à mobilité réduite

Concept et direction : Simone Aughterlony, Jen Rosenblit
Création & performance : Mickey Mahar, Leah Marojević, Joseph Wegmann, Simone Aughterlony, Jen Rosenblit
Performance à Lausanne : Mickey Mahar, Pierre Piton, Joseph Wedgmann, Simone Aughterlony, Jen Rosenblit
Lumière et vidéo : Joseph Wegmann
Composition musicale & performance live : Lou Drago
Composition polyphonique : Li Tavor
Enregistrements de trompette : Shems Bendali
Costumes : Lenna Stam
Direction technique : Jan Olieslagers
Photographie : Simon Courchel
Administration et production : Umar Hallawi (Imbricated Real), Diana Paiva (High Expectations)


Production : Imbricated Real
Co-production : Gessnerallee (Zurich), Arsenic – Centre d’art scénique contemporain (Lausanne), Tanzquartier (Vienne)
Invitations : Sophiensaele (Berlin), Kampnagel (Hambourg)


Soutiens : Stadt Zürich Kultur, Fachstelle Kultur Kanton Zurich, Swiss Arts Council – Pro Helvetia, Stiftung Anne-Marie Schindler, Else v. Sick Stiftung, Stiftung Corymbo, La Becque / Résidence d’artistes


Soutien à la recherche (phase initiale) : bourse de recherche Pro Helvetia


Contributions au laboratoire de recherche de Berlin : Mickey Mahar, Emil Ertl, LABOUR / Colin Hacklander & Farahnaz Hatam, Justin Kennedy, Theo Nabicht, Bettina Knaup
Remerciements : Isabel Lewis, Callie’s Berlin


Contributions au laboratoire de recherche de Zurich : Bast Hippocrate, Mélissa Guex, Ondrej Vidler, Li Tavor, Simon Grab, Felipe Ribeiro, Simon Courchel
Remerciements : Shedhalle Zurich, Lucie Tuma & équipe, Schauspielhaus Zurich, Rote Fabrik, Pascal Leutwyler


Contributions au laboratoire de recherche et symposium de New York : Raja Feather Kelly, Connor Voss, Effie Bowen, devyn emory, Stephen Morrison, Jack Halberstam, Avgi Saketopoulou, Felipe Ribeiro, Caroline Dionne, Ryan MacNamara, AK Burns


Soutiens : The Invisible Dog Art Center, Center for Performance Research, Swissnex Boston & New York, Consulat général de Suisse à New York, Pro Helvetia (bourse de voyage pour la recherche)


Remerciements : Gary Wilmes

Dans la brume des tuyaux effondrés et des monuments brisés, des figures énigmatiques apparaissent. Elles dessinent les contours d’un espace fait d’opacité, de connexions fragiles et érotiques. Cette performance explore les esthétiques de l’effondrement et leur potentiel à libérer les corps des systèmes de genre et de progrès. Il s’agit d’un espace dont on ne détourne pas le regard, mais dont il faut contempler la multitude de situations.

L’écriture de la performance est en partie guidée par l’étrange charge numérologique du chiffre 5, tissant des liens entre les cinq étapes du deuil, les cinq phases de la décomposition et, enfin, les cinq actes du théâtre classique.

Collapse in 5 Acts: there is porn of it met en tension la ruine architecturale et structurelle face à l’impératif capitaliste de renouvellement. L’œuvre invite activement le public à considérer les décombres de tout ce que nous avons construit et hérité comme des vestiges disponibles : matière à une romance avec le futur, archive du passé et reconnaissance lucide de notre présent.


A propos

Aughterlony et Rosenblit partagent une pratique artistique commune depuis une dizaine d’années, donnant lieu à de nombreux projets collaboratifs déclinés sous diverses formes. Collapse in 5 Acts : there is porn of it marque un retour à leur co-signature artistique et revisite leur projet expérimental de 2017 Everything Fits In The Room, initialement commandé par le Haus der Kulturen der Welt et le HAU Hebbel am Ufer dans le cadre du festival 100 Years of Now.

Cette œuvre immersive, articulée autour d’un mur de briques autoportant, a rencontré des publics à travers l’Europe et les États-Unis, au fil de performances, d’ateliers et de temps de réflexion partagés. Sept ans plus tard, cette nouvelle itération interroge la manière dont l’architecture a traversé le temps : altérée, érodée, en partie effondrée. Leurs réflexions sur le progrès et la réparation ouvrent une exploration sensible et nuancée de l’érotique de la décomposition et de la ruine, affirmant la nécessité du défaire et de la transformation.