Que se passe-t- il lorsque  la danse devient  un outil politique capable de nous projeter dans des futurs désirables, durables et sexy ? En travaillant sur les gestes chorégraphiés, les mouvements, les trajectoire et les rituels collectifs, cette création montre une manière d’inventer des liens d’empowerment et de vulnérabilité. Les 7 danseureusexs abordent le concept de « relation » sous la forme d’un rituel contemporain où iels explorent les liens entre elleux. Une approche queer qui invite à repenser les cadres normatifs et à explorer la pluralité des liens.
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Note d’intention

“Je mène une exploration sensible des espaces interstitiels, ces zones floues, entre les lignesoù je m’attache à déconstruire les évidences et à questionner les formes établies. Je suis très curieuse des autres, de leurs expériences du réel et des relations. Je perçois l’énergie d’autrui comme une matière tangible à explorer. Je réfléchis constamment à nos existences et à ce que nous pouvons partager collectivement, ce à quoi nous passons notre temps en tant qu’êtres vivants et au sens que nous mettons dans nos actions et nos constructions.” Anne-Sylvie Henchoz
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Biographie

ASH est chorégraphe, performeuse et artiste visuelle basée à Lausanne. Diplômée d’un Master en pratiques artistiques contemporaines de la HEAD (2012), après un Master en Anthropologie à Neuchâtel, elle développe une pratique interdisciplinaire située à la croisée de la danse, de l’installation, du film et de la performance.

Son travail explore les relations — humaines, corporelles, écologiques — comme processus dynamiques, à travers des scénarios-rituels et des récits spéculatifs. Elle fonde en 2020 le CHO — centre chorégraphique ouvert à touxtes, un laboratoire nomade dédié à la danse collective, sous forme de recherche, d’échange et d’expérimentation. Des communautés éphémères y explorent des paysages, nourris par les axes théoriques de la Relation, du Queer et des Écoféminismes.

Son travail a été présenté dans des institutions telles que les Urbaines, Fri-Art, CAN, le MCBA, Manifesta (Zurich), Swiss Art Awards (Bâle), Art Night (Londres) et l’ICA de Philadelphie. Lauréate du prix Irène Reymond (2017) et du Collide Arts Prize at CERN (2018), elle a été également curatrice de l’espace d’art Tunnel Tunnel à Lausanne entre 2015 et 2019. Son approche attentive et poétique invite à une réflexion continue sur les corps, les normes et ce qui fait communauté, dans une visée politique et radicale.