©Christian Lutz

Oscar Gómez Mata (CH/ES)

Makers

Théâtre

  • 2h
  • G Boucle magnétique
  • B Accessible aux personnes à mobilité réduite

Mise en scène: Oscar Gómez Mata. Textes: Agustín Fernandez Mallo, Rodrigo García et Oscar Gómez Mata. Jeu Juan Loriente et Oscar Gómez Mata. Direction technique et création lumières: Leo García. Création son Aymeric Demay. Scénographie: Vanessa Vicente. Costumes: Doria Gómez Rosay. Production et administration: Aymeric Demay. Diffusion: Compagnie L’Alakran et Carlota Guivernau. Collaboration artistique: Delphine Rosay. Coproduction: Théâtre Saint-Gervais, Genève, TPR — Centre neuchâtelois des arts vivants, La Chaux-de-Fonds, Centre Azkuna Alhóndiga, Bilbao, Arsenic — Centre d’art scénique contemporain, Lausanne. L’Alakran est au bénéfice d’une convention de soutien régionale avec la Ville de Genève, avec la République et Canton de Genève et avec la Fondation Arc en Scènes (2019-2021). Oscar Gómez Mata est artiste en résidence à Azkuna Zentroa de Bilbao (2019-2020).

«En Écosse, au XIVe siècle, ils disaient makers pour dire poètes.» C’est-à-dire «ceux qui font». Soufflée par Borges, cette gemme étymologique donne au fameux metteur en scène genevois Oscar Gómez Mata et à Juan Loriente, un des comédiens phare de Rodrigo García, des raisons d’y croire. Et de se mettre au travail. Réunis pour la première fois sur un plateau dans un duo particulièrement excitant, les deux ténors de la scène dévoilent Makers, une pièce enchanteresse, hautement comique et poétique sur la lumière, le temps et l’amour. Sollicitant leurs âmes d’enfant, celle qui déborde, celle qui étonne et qui maintient allumée la flamme de l’utopie, les deux adeptes de la réalité version «face B» et de la pensée libre partent en quête de leur point d’équilibre. L’heure des Makers est arrivée: «Arrêtons de croire qu’on va sauver le monde. Sauvons le monde.»

Metteur en scène et comédien, mais aussi auteur et scénographe, Oscar Gómez Mata débute ses activités théâtrales en Espagne où, en 1987, il est cofondateur de la Compagnie Legaleón -T, avec laquelle il crée un bon nombre de spectacles jusqu’en 1996. Il crée à Genève en 1997 la Compagnie L’Alakran, dont il est le directeur artistique et pour laquelle il signe les mises en scènes, la conception et la dramaturgie ou les textes. Il joue également dans certaines de ses créations qui sont coproduites et tournent internationalement. La Compagnie L’Alakran suscite sur scène des émotions radicales, créant des spectacles drôles, philosophiques et toujours poétiques. Le contexte politique, au sens d’attitude critique, est inhérent au projet artistique pour interroger la relation entre l’individu et la collectivité sans vouloir apporter de réponses, ni figer la parole dans une idéologie. Il reçoit le prix du Théâtre Suisse en 2018.