Aurélien Patouillard
Pachinko
Compagnie: Zooscope.
Interprétation:
Marion Duval, Simon Guélat, Emilie Vaudou, Renée van Trier.
Lumière: Jonas Buhler. Scénographie: Florian Leduc. Construction: Yves Besson. Costumes: Séverine Besson. Musique: Renée van Trier. Dramaturgie: Delphine Abrecht.
Le Pachinko est un jeu japonais, entre la machine à sous et le flipper. Le but, qui ne demande pas trop d’efforts, est de faire tomber des billes pour récupérer d’autres billes. Assis devant ces machines alignées à des centaines d’autres, baignés dans une musique assourdissante, une conversation avec son voisin est impensable. Il semble que le succès du Pachinko réside dans sa capacité à créer, par la contemplation du flot chaotique des billes, un état d’absence socialement toléré. Cet “état particulier hors des mouvements du lien social où l’on disparaît un temps et dont, paradoxalement, on a besoin pour continuer à vivre” selon le sociologue David Le Breton.
Dans notre Pachinko, il y a beaucoup de planques, de trous, de blancs, de crises d’autorités qui nous laissent interdits, d’absences de ceux qui sont présents.