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Ligia Lewis (DO/US/DE)

Deader than dead

Film | Entrée libre

  • ~20' en boucle

Performance
Conception, direction artistique, chorégraphie, scénographie: Ligia Lewis. Créée avec les performeur·se·s: Ligia Lewis, Jasper Marsalis, Jasmine Orpilla, Austyn Rich. Écriture sonore, conception et musique du film: Slauson Malone, with excerpts by S. McKenna. Création costumes: Marta Martino. Textes: Ligia Lewis, Ian Randolph, Shakespeare et Ian McKellen on Shakespeare. Musique: Guillaume de Machaut,
“Complainte: Tels rit au main qui au soir pleure (Le remède de Fortune),” ca. 1340s.
Perruques: Gabrielle Curebal.

Film
Conception et réalisation: Ligia Lewis. Production: Reza Monahan Studio et Jim
Fetterley.

Production
Direction de la photographie / Cadreur A-camera: Sean Morris. Chef électricien: Eric S. Foster. Cadreur B-camera: Steven Wetrich. Cadreur C-camera: Alex Zarth.
Machiniste: Gilbert Charles Butler. Prise de son: Christopher Trueman. Technicien en imagerie numérique: Dillon Novak. Assistant de production: Yusuke Ito. Chargé de conformité COVID: Jennifer Doyle.

Postproduction
Direction post-production: Reza Monahan Studio. Coordination postproduction: Sean Morris. Montage: Ligia Lewis et Steven Wetrich. Création et mixage son: Christina Nguyen.

Commission
Deader than dead a été créé pour Made in L.A. 2020 / Hammer Museum. Made in L.A. 2020: une édition a été organisée par le Hammer Museum en partenariat avec The Huntington Library, Art Museum, et les Jardins Botaniques. Soutiens: Human Resources, Los Angeles.

Chorégraphié et réalisé par Ligia Lewis, Deader than dead est conçu comme une recherche ironique sur le deadpan : forme d’attitude impassible pour illustrer la distance émotionnelle. Initialement prévue comme une performance pour le Hammer museum et produit pour Made in L.A. 2020, celle-ci s’est vu reportée en raison de la pandémie. Pour sa version filmée, les danseur·x·se·s sont à l’œuvre sur le soliloque final de Macbeth (« Tomorrow, and tomorrow, and tomorrow », pensée sur la répétition et l’absence de sens) qui se déploie en partition modulaire, chaque chapitre étant une illustration ou une parodie de la mort, de la crise et du vide. La performance est également une réflexion sur le jeu, sur la familiarité avec la tragédie dans les communautés noires, sur le temps et ses boucles, sur le toucher, comme acte à la fois de soin et de violence. Décomposée au fur et à mesure, la complainte musicale Deader than dead se construit comme une plainte prolongée à l’infini.