En quatre chapitres dans un cadre mouvant, ElseWhere Rhapsody expérimente les aspects et forces à la fois poétiques et politiques du désir.
Par collage d’images, de cascades poétiques, de ballades polyphoniques,
émerge une forme d’utopie aux horizons queer, entre des tas de pailles, un plug et du terreau fertile.
Dans une sorte d’incomplétude, où la répétition est maîtresse comme pour montrer le caractère inépuisable de ce qui se joue autour du désir.
Derrière le caractère absurde et humoristique des scènes interprétées par les quatre performeureusexs, se cachent des réflexions philosophiques : comment naît le désir ? Quelle est la fonction de la mémoire ? Quelle est la valeur des choses ?

Jen Rosenblit (1983, États-Unis) vit à Berlin. Les performances de Rosenblit, centrées sur l’architecture, les textes, les corps et les idées, traitent souvent des problèmes associés à la construction d’une communauté. Les œuvres de Rosenblit tendent vers l’étrange, recherchant une logique inhérente aux choses, une poésie de l’utilité et montrant des façons d’être ensemble au milieu d’espaces impossibles, sans sentimentalisme. Jen Rosenblit a travaillé avec des artistes tellexs que Simone Aughterlony, Miguel Gutierrez, A.K. Burns et Philipp Gehmacher. En 2018, Rosenblit a reçu la bourse Guggenheim, a été artiste en résidence à l’Atelier Mondial à Bâle et est actuellement artiste en résidence à La Becque à Vevey, en Suisse.