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Jen Rosenblit (US/DE)

Everybody’s Fantasy

Performance

  • 90’
  • G Boucle magnétique
  • B Accessible aux personnes à mobilité réduite

Concept, texte, performance: Jen Rosenblit. Conception sonore et performance: Tarek X a.k.a. Gerald Kurdian, Li Tavor. Costume: Saša Kovačević. Voix enregistrées: Simone Aughterlony. Création lumières: Enrico Dau Yang Wey. Technique lumière: Sanja Gergoric. Dramaturgie: Merel Heering. Conception de la scène tournante: Jonas Maria Droste. Traduction: Lucile Dupraz. Production et administration: Culture on a Budget. Coproduction: Arsenic – Centre d’art scénique contemporain, Lausanne (CH), Tanznacht Berlin (DE), TanzQuartier Vienna (AT), Mount Tremper Arts New York (US). Soutiens: NATIONALES PERFORMANCE NETZ (NPN) – Fonds de coproduction pour la danse, qui est financé par le commissaire du gouvernement fédéral pour la culture et les médias d’Allemagne. Soutien en résidence: Danse & Dramaturgie, une initiative du Théâtre Sévelin 36, en association avec la Dampfzentrale Bern, Tanzhaus Zürich, TU-Théâtre de l’Usine, ROXY Birsfelden. Soutiens financiers: Pro Helvetia et SSA – Société suisse des auteurs avec la correspondance de Merel Heering sur la dramaturgie.

www.jenrosenblit.net

Everybody’s Fantasy est une performance inspirée d’Autobiographie de tout le monde (titre original Everybody’s Autobiography) de l’auteure américaine Gertrud Stein. Écrite en 1937, elle fait écho au récit Autobiographie d’Alice Toklas (1933) où l’écrivaine se substitue à sa compagne pour se raconter. Considérant la biographie, la vie, comme un format accessible aux autres, Everybody’s Fantasy se penche sur ce qui pourrait se passer, ce qu’il est possible d’anticiper et sur ce qui relève du fantasme. Pour Jen Rosenblit, l’œuvre cultive un parfum de «répétitions pour le paradis» et imagine le rassemblement sans lien avec les notions d’inclusion et d’exclusion. Elle imagine une forme de détention temporaire, un lieu où l’on prend ses responsabilités, où l’on prend soin des autres, tout en ayant la possibilité de s’éloigner, de partir, de mettre fin, de laisser une chose exister bien au-delà de notre portée.

Les performances de Jen Rosenblit gravitent autour d’architectures, de textes, de corps et d’idées, qui traitent souvent des problèmes inhérents à la construction d’une communauté. Les œuvres de Rosenblit tendent vers l’inquiétude, tout en poursuivant une logique inhérente des choses, une poésie de l’utilité. Elles indiquent sans sentimentalité des façons d’être ensemble au milieu d’espaces impossibles. Jen Rosenblit est laureate de la bourse Guggenheim en 2018, du Bessie Award 2014 pour la danse et la performance à New York et a collaboré avec Simone Aughterlony, Miguel Gutierrez, A.K. Burns et Philipp Gehmacher notamment.

Partiellement en anglais