©DR
©DR
©DR

Guelord Vulu, Tina Bokata, Ambassa Mimani, Isaac Tshipemba

Soirée Bosangani Festival Tour

danse

  • 1h15
  • F Recommandé aux malentendant·e·x·s
  • G Boucle magnétique
  • A Peu ou pas de texte
  • B Accessible aux personnes à mobilité réduite

Dramaturgie des trois pièces et programmation: Jolie Ngemi. Lumière: Alain Caron. Distribution en cours

Programme complet de la soirée en collaboration avec le Festival Bosangani à venir

NDELO – Tina Bokata – 20′
Dans une exploration intime et profonde, Tina Bokata s’ouvre à son identité et à ses origines. Elle décide de retourner dans son village d’origine, situé à des kilomètres de Kinshasa, pour interroger et comprendre les traditions ancestrales de sa culture. Les Lokele, une sous-ethnie du grand groupe Mongo (Anamongo), imposant de nombreuses restrictions aux femmes, des interdits que Tina cherche à déchiffrer et à questionner en brisant les barrières personnelles et culturelles.
NDELO constitue à la fois un hommage à la culture Lokele et un appel à l’émancipation.

Moto na Moto – Ambassa Mimani, Isaac Tshipemba – 30′
En lingala, “moto” peut signifier le feu, un ami proche, la tête, ou encore une personne en qui l’on peut avoir confiance. Infusé par ses multiples significations, le spectacle met en scène deux danseurs aux styles radicalement différents. Tandis que l’un incarne le feu (moto), l’énergie, la passion et l’intensité, l’autre, face à lui, symbolise l’ami (moto), apportant une présence apaisante, stable et réconfortante. Vivacité, explosion et vigueur rencontrent et dialoguent par le mouvement avec la fluidité, la mesure et la douceur. En faisant cohabiter ces deux danseurs aux styles opposés, Moto na Moto transforme la scène en tableau vivant de diversités à l’image de l’humain dans toute sa complexité.

KININI – Guelord Vulu – 25′
Au cœur des quartiers populaires de Kinshasa, KININI (“amertume” en lingala) explore les réalités de Kinshasa par le Hip-Hop et interroge l’identité et la diversité culturelle de la ville en abordant la question des inégalités sociales et des revendications contre les autorités qui l’habitent largement. Depuis les années 1990, le Hip-Hop résonne à Kinshasa avec les défis de la ville marquée par la pauvreté et les difficultés socio-économiques, utilisant la langue lingala et les rythmes Ndombolo.
KININI fusionne la culture Hip-Hop et les traditions locales de Kinshasa, créant une œuvre hybride entre rap, danse, street art avec SAPE, Rumba, langues locales, coutumes et croyances. Résilience et créativité offre une nouvelle perspective sur l’intersection de la culture Hip-Hop et des traditions locales à Kinshasa.