©Kleio Obergfell
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Nagi Gianni (CH)

Still Crashing

Performance / Installation - en anglais traduit en français

  • 80'
  • F Recommandé aux malentendant·e·x·s
  • E Recommandé aux malvoyant·e·x·s
  • A Peu ou pas de texte

Concept, scénographie, masques et costumes: Nagi Gianni. Texte et coach vocal: Jen Rosenblit. Performance: Tatiana Baumgartner, Bastien Hippocrate, Andrius Mulokas. Suivi chorégraphique: Sonja Jokiniemi. Suivi dramaturgique: Mateusz Szymanowka. Appui théorique: Laura Spozio. Design lumières: Jacqueline Sobiszewski. Soundscape: Chaos Clay. Video-landscapes: Maya Rochat.
Spatialisation sonore, régie plateau: Thibault Villard. Enregistrements: Yatoni Roy Cantù. Vidéo et surtitrage: Denis Waldvogel, Tom Vincke, Théo Baudras. Traduction: Adrien Leroux. Surtitrage: Bettina Ihde - Panthea. Technique plateau: Céline Ribeiro, Manuel Ducossson. Photographie: Kleio Obergfell.


Production: HYENA. Coproduction: Arsenic – centre d’art scénique contemporain, Lausanne, TU Théâtre de l’Usine, Genève. Soutiens: Ville de Genève, Loterie Romande, Fondation Leenards, Fondation Nestlé pour l'Art, Fondation Engelberts, Fondation Fluxum, Fondation SIS, PREMIO Schweiz. Accueil en résidence : Dansomètre Vevey, Remerciements: C.R.A.C. Fonti S.A.


 

 

Après le crash d’un véhicule dans le désert, le temps s’arrête, une brèche temporelle s’ouvre, à distance de notre monde. Entre la vie et la mort, son équipage d’êtres décalés et désorientés se réincarne en créatures mi-humaines, mi-hyènes, proche d’un état de nature fantasmé à ré-explorer.
Comme un tableau vivant en suspension inspiré d’un tournage d’un film fantastique sur la fin d’un monde, Still Crashing investit les décombres comme terrain propice à re-cultiver, ré-imaginer des possibles. Les personnages errants, tels des zombies, tentent de traverser ensemble cet épisode. Coincé·e·xs dans un vide à remplir à l’aube d’un au-delà, iels partagent confessions, souvenirs et rires pour lâcher face à l’absurdité de leur condition.

Artiste pluridisciplinaire, Nagi Gianni se forme dans les arts visuels à la HEAD de Genève. Parallèlement il développe son approche au corps et au mouvement en suivant des workshops de danse et en collaborant régulièrement avec des performeur·euse·x·s, des chorégraphes et des metteur·euse·x·s en scène. En 2018 il fait partie du programme danceweb au sein du festival ImPulsTanz à Vienne, la même année il est nominé du Prix suisse de la performance. Dans son travail, Nagi Gianni met en scène le corps humain en tant qu’élément et en tant que véhicule pour exprimer la nature complexe des relations sociales. Il développe des cadres expérimentaux qui lui servent de laboratoire pour des actions improvisées et des chorégraphies. Les accessoires, les costumes et les masques, les projections et le son servent ses personnages à la fois comme arrière-plan et miroir de leurs états émotionnels. Les masques fabriqués à la main sont une extension des personnages, de leurs identités visuelles, et définissent la notion d’individualité au sein d’un groupe ou d’une communauté donnée.