©Simon Courchel
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Simone Aughterlony, Michael Günzburger

UPROAR

danse, performance

  • 1h15
  • F Recommandé aux malentendant·e·x·s
  • A Peu ou pas de texte
  • B Accessible aux personnes à mobilité réduite

Création: Bast Hippocrate, Pierre Piton, Adél Juhász. Performance: Pierre Piton, Adél Juhász, Thomas Vantuycom. Conception et direction: Simone Aughterlony, Michael Günzburger. Création sonore: LABOUR – Farahnaz Hatam, Colin Hacklander. Design d’espace: Nele Dechmann. Création lumières: Joseph Wegmann. Conseils dramaturgiques: Jorge Leòn, Saša Božic. Mise en scène: Jan Olieslagers. Direction technique: Marie Prédour. Création costumes: Marquet K.Lee. Production/Administration: Umar Hallawi. Construction scénographie: SLS Illusion - Silas Meier. Photographie: Simon Courchel. Développement technique des œufs: Simon Callens. Traduction: Brigitte Helbling. Coordination production: Marc Streit.

Production: Imbricated Real. Coproductions : Arsenic – Centre d'art scénique contemporain, Lausanne, HAU Hebbel am Ufer, Berlin, Zürcher Theater Spektakel, Zurich. Soutiens: Stadt Zürich Kultur, Kanton Zürich Fachstelle Kultur, Swiss Arts Council - Prohelvetia, Gessnerallee, Zurich, Ernst Göhner Stiftung, Landis und Gyr Stiftung, Migros Kulturprozent Zürich, Muzeum Susch, La Becque.

Performance immersive, UPROAR convoque la figure de la Chimère en tant qu’incarnation expressive, élargissant l’horizon de ce que signifie être pluriel. Avec de nombreuses réalités et fantaisies, la figure mythologique chimérique – mi-lion, mi-chèvre, mi-serpent – célèbre la valeur et le rassemblement des trois figures.
Avec leurs collaborateur·rice·xs, Simone Aughterlony et Michael Günzburger prennent plaisir à l’érotisme et à la reconnaissance de parties distinctes, ainsi qu’à la combinaison d’organismes complexes.
Les matériaux de propagation du son, façonnés en structures architecturales monumentales, forment une enceinte favorisant l’imagination d’une créature à venir. Une fois démontés, les mouvements de ces “figures murales” passent d’une enceinte à un espace élargi et flexible.
Cela permet ainsi à de nombreuses propositions spatiales chimériques ou à des visions semblables à des mirages de prendre forme.
La question de la position et de la perspective est renégociée au fur et à mesure que les interprètes naviguent entre sentiments d’égarement et d’émerveillement. L’impossible ne s’oppose pas au réel, l’impossible compose avec le réel et promet un trans*futurisme à l’imagination débridée.

 

Simone Aughterlony est unx artiste indépendantx baséx à Zurich et à Berlin, travaillant principalement dans les champs de la danse et de performance. Au cours des seize dernières années, iel a conçu des œuvres chorégraphiques à caractère queer.
En s’engageant dans des formes alternatives de parenté, ses créations font apparaître de nouvelles constellations, comme autant de possibilités de reconfigurer une culture de l’être ensemble, de l’intimité, qui présente des qualités à la fois familières et inconnues.
Ses œuvres composent de manière ludique avec la représentation et sa saturation, embrassant la phénoménologie de la méconnaissance et de l’absurde. Simone Aughterlony aborde la création artistique comme une pratique de construction du monde où iel navigue dans la contradiction entre la domination du désir et l’agence de tous les éléments. En tant que performeur, iel a travaillé avec des artistes tels que Meg Stuart/Damaged Goods et Forced Entertainment, entre autres.
Ces dernières années, les œuvres Biofiction, Uni * Form (co-écrite avec le cinéaste Jorge León) et le projet collaboratif Everything Fits In The Room avec l’artiste Jen Rosenblit, une commande de HAU Hebbel am Ufer et Haus der Kulturen der Welt, ont fait l’objet de nombreuses tournées. En 2018, ces œuvres ont été présentées à la Biennale de Venise à l’occasion d’un focus artiste invité.
Iel travaille actuellement sur la performance Remaining Strangers qui conclut sa recherche sur les conceptions de l’étranger dont Compass et Maintaining Stranger font partie intégrante.
Simone a reçu le financement du fonds KFV – un organisme de financement coopératif de la ville et du canton de Zurich, ainsi que de Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture – entre 2006 et 2020. Iel a reçu le prix de reconnaissance de la ville de Zürich en 2011 et le prix de la Fondation suisse pour la culture en 2011.
de la ville de Zurich en 2011 et du prix de l’Office fédéral de la culture en 2015, ainsi que du Kulturpreise pour le canton de Zurich en 2023. Iel enseigne régulièrement dans des institutions académiques comme à la ZHdK – Zurich University of the Arts à la Manufacture à Lausanne, à DAS Art Amsterdam, entre autres, et conçoit des formats de laboratoire collectif. En 2020, avec Marc Streit, iels ont fondé Imbricated Real, une structure indépendante pour la pratique de l’art contemporain.

Michael Günzburger (1974, vit à Zurich) et poursuit une pratique ludique de la recherche, de la publication, de l’exposition et de l’atelier. Les processus de production de dessins et d’estampes, avec leurs formes, matériaux et formats de recherche collaboratifs, sont devenus le point central de son travail. Il pratique son art en collaboration avec des personnes issues de l’artisanat et des sciences.
Ses œuvres sont exposées en galeries, musées, espaces d’art et lieux publics en Suisse et à l’étranger (Kunsthaus Zürich, au Kunstmuseum de Berne et dans diverses galeries à New York, Mexico et Paris). Michael Günzburger a reçu plusieurs prix, dont le prix de la reconnaissance pour les arts graphiques en Suisse, et le Monograph Prize du Canton de Berne ainsi que des bourses de voyage et de recherche en Inde accordées par la Fondation suisse pour la culture.