© Julien Barbès © Moritz Freudenberg

Ligia Lewis (DO/US/DE)

Water Will (in Melody)

  • 80’
  • F Recommandé aux malentendant·e·x·s
  • G Boucle magnétique
  • A Peu ou pas de texte

Concept, chorégraphie, direction: Ligia Lewis. Performance: Titilayo Adebayo, Dani Brown, Ligia Lewis, Susanne Sachsse. Dramaturgie: Maja Zimmermann. Création sonore: S. McKenna. Création lumière: Ariel Efraim Ashbel. Direction technique et régie lumière: Catalina Fernandez. Scénographie: Eike Böttcher. Costumes: sowrong studio. Assistants: Gilad Bendavid, Carina Zox. Responsable production: HAU Artist Office – Sabine Seifert. Touring et distribution: HAU Artist Office – Nicole Schuchardt. Production: Ligia Lewis – HAU Hebbel am Ufer. Coproduction: Biennale de l’Image en Mouvement 2018 – Centre D’Art Contemporain, Genève, tanzhaus nrw, Düsseldorf, Arsenic – Centre d’art scénique contemporain, Lausanne, donaufestival, Krems, Walker Art Center, Minneapolis, Münchner Kammerspiele. Financements: Berlin Senate Department for Culture and Europe. Soutiens: Baryshnikov Arts Center, NYC.

Pièce chorégraphique pour quatre performeuses, Water Will (in Melody) utilise le mélodrame comme point de départ, pour se métamorphoser en un récit dystopique en prise avec le langage; un espace dans lequel se négocient désir, imagination et sentiment d’une fin proche. Créant un monde fantastique dissonant à la fois curieux, ludique et triste, Ligia Lewis offre une histoire fictive libérée de tout poids métaphorique ou symbolique. Cette nouvelle création est le dernier volet d’un triptyque entrepris avec Sorrow Swag suivi de minor matter, présentés aux Urbaines et à l’Arsenic. La chorégraphe et danseuse américano-dominicaine développe un travail très personnel, à la fois riche et complexe, qui interroge les métaphores liées au corps et son inscription dans la société.

Danseuse et chorégraphe, Ligia Lewis (1983) interroge les métaphores et les inscriptions sociales du corps à travers des œuvres affectives et provocantes. Avec ses deux premières pièces chorégraphiques, le solo Sorrow Swag (2015) et le trio minor matter (2016), Ligia Lewis se fait reconnaître sur le plan international. Présentées dans divers endroits et festivals – tels que Abrons Art Center/American Realness à New York, Flax/Fahrenheit à Los Angeles, Palais de Tokyo à Paris ou encore TATE Modern à Londres –, les chorégraphies de Ligia Lewis ont reçu le Prix Jardin d’Europe et le prix Bessie Award for Outstanding Production 2017. Elle vit et travaille entre Berlin et New York.