Cette année le thème du Kiki Ball est celui de l’identité et du drapeau qui la représente. Les participant.e.x.s du Ball sont invités à performer dans les couleurs du ou des drapeaux LGBTQ+ qui leur correspondent. Celleux ne se reconnaissant dans aucun drapeau particulier peuvent arborer les couleurs du drapeau LBGTQ+ “classique” c’est-à-dire en violet, bleu, vert, jaune, orange et rouge.

La Ballroom est une sous-culture et un mouvement artistique qui a émergé dans les communautés LGBTQ+ noires et latines à New York dans les années 1960. La Ballroom est une forme d’expression artistique qui combine la danse, la mode, le langage et l’identité (les identités). Les participant.e.x.s, connus sous le nom de “Ballroom Performers”, s’affrontent lors de compétitions appelées “Balls”, où ils présentent des créations chorégraphiques et des costumes élaborés.
La Ballroom est une forme d’expression qui permet aux membres de la communauté LGBTQ+ de s’exprimer librement, de célébrer leurs identités et de se connecter avec d’autres personnes partageant les mêmes intérêts. Les Balls sont des événements colorés, dynamiques et remplis d’énergie, où les participants rivalisent pour remporter des prix et des récompenses.
En fin de compte, la Ballroom est bien plus qu’une simple compétition de danse ou un mouvement artistique. C’est une célébration de la diversité, de l’expression de soi et de l’amour de soi, qui a permis à de nombreux membres de la communauté LGBTQ+ de trouver un espace pour s’exprimer et être eux-mêmes.

« 4311 Kollective » est un collectif lausannois visant à promouvoir et éclairer les cultures queer underground, telles que la Ballroom. Il a pris naissance en 2020 dans le but de créer des espaces de fête et de célébration sécurisant pour la communauté LGBTQ+ et ses allié(e)s.
Cette année, le collectif propose un événement Ballroom dans le cadre de la Pride. C’est l’occasion d’inviter des acteurs et actrices importants de la scène Ballroom européenne/internationale et de les voir briller sur la scène lausannoise. C’est également l’occasion de célébrer et revendiquer nos identités.
Ce spectacle est suivi d’une soirée appelée aftermath qui permet à tous et toutes de danser, se rassembler et célébrer l’inclusion au sein du monde de la nuit dans un mélange de musiques électroniques et afro-diasporiques propres à la scène queer et racisée d’où a émergé la Ballroom Scene.