©Anne Rochat

Anne Rochat (CH)

TOPO, sur les traces des passeurs du Jura

24h | Entrée/sortie en continu

  • G Boucle magnétique

Réalisation et interprétation: Anne Rochat. Musique : Laurent Bruttin et Ariel Garcia. Assistante : Sarah Anthony. Vidéo : Anne Rochat. Spécialiste forêt: Jacques-Michel Rochat. Coach performance: Lydie Rochat. Observateur: Jean Rochat. diffusion: Adrian Blaser. Administration: Marianne Caplan. Coproduction: Arsenic – Centre d’art scénique contemporain. Soutiens Loterie Romande, Ville de Lausanne, Canton de Vaud, Fondation Nestlé pour l’art, Fondation Leenaards, Pourcent culturel Migros.

S’investissant depuis 2008 dans une pratique radicale de la performance itinérante, l’artiste suisse Anne Rochat propose Flu.o, un Laboratoire performances errances comprenant cinq créations élaborées durant un an à travers le globe. Périple poétique, ce projet artistique inédit intègre un pan à trois niveaux où il est donné à voir deux performances in vivo: Messaline et CHRONOS, deux performances filmées projetées: Doris Magico back to the Wall et Hic & Nunc, ainsi qu’une performance ex cathedra diffusée en temps réel: TOPO. Des propositions dont le nomadisme et la contemplation du monde sont les moteurs.

Le périple Flu.o se termine avec la performance TOPO, transmise en temps réel durant vingt-quatre heures et accompagnée en live avec la musique de Laurent Bruttin et Ariel Garcia. Cette nouvelle performance, TOPO, suit le même fonctionnement que Hic et Nunc: une marche filmée d’une durée de 24 heures. Les épicéas entourent la performeuse, la teinte chromatique a changé, l’horizon a disparu et le décor a basculé dans la verticalité. Dans cette dense forêt de conifères, Anne Rochat ne laissera pas tomber de petits cailloux pour retrouver son chemin. La déambulation de l’artiste originaire de la vallée de Joux suivra une logique intime qui tentera d’incarner une des métaphores de la marche : explorer le monde pour s’explorer soi-même.
“Dans Hic et Nunc et TOPO, l’important n’est pas un but à atteindre, mais un trajet. Ce sont des sortes d’antiperformances sportives. Le temps est utilisé comme un cadre, et non comme le résultat d’un chronomètre…”
extrait d’un texte de Corinne Martin

 

 

Également projeté en direct au Centre culturel suisse, Paris.