©Raphaëlle Mueller
© Nagi Gianni
©Raphaëlle Mueller
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Nagi Gianni (CH)

Antilopes

Danse

  • 80'
  • F Recommandé aux malentendant·e·x·s
  • B Accessible aux personnes à mobilité réduite

Concept et direction: Nagi Gianni. Chorégraphie en collaboration avec les performeur·euse·x·s: Elie Autin, Marius Barthaux, Chienne de Garde, Florian Schlessmann, Katarzyna Sikora. Accompagnement dramaturgique: Laura Spozio. Accompagnement à la mise en scène: Natasza Gerlach. Œil extérieur: Simone Aughterlony. Univers sonore: Chienne de Garde. Assistant production musicale: Stephen Band. Lumières: Jacqueline Sobiszewski. Réalisations scénographiques: Christophe Bozet. Costumes: Irène Schlatter, Aline Courvoisier & Nagi Gianni. Masques: Nagi Gianni. Teaser: Luca Reichenbach. Ingénieur son: Stephen Band. Remerciements: Nancy Stamatopoulou, Denis Waldvogel. Production: HYENA. Diffusion et administration: Anna Ladeira et Mathias Ecoeur – Ars Longa. Production: Théâtre de l’Usine, Genève, Arsenic – Centre d’art scénique contemporain, Lausanne. Soutiens: Ville de Genève, Loterie Romande, Fondation Ernst Göhner, Fondation Nestlé pour l’Art, Fluxum Foundation, Fondation suisse des artistes interprètes SIS.

Antilopes est une pièce pour survivre, prospérer et imaginer un avenir possible, faire face à une crise, trouver du réconfort, collaborer sur des solutions, étendre le monde vers l’extérieur et tout donner. L’œuvre chorégraphique de Nagi Gianni transporte un désir émancipateur dans un univers entre laboratoire et jeu vidéo, où se redessinent des paysages physiques, émotionnels et sociaux, faisant apparaître des assemblages inattendus et libres comme points de départ pour une relation à l’autre. L’arène blanche devient une piste de jeu pour cinq performeur·euse·x·s, dont les corps sont retournés à un état embryonnaire. Notre savoir sur ces organismes et leurs affects se construit dans un ensemble d’interactions mi-amicales, mi-agressives, produisant une certaine distance par rapport à la norme. Les frontières entre curiosité et nécessité, entre humanité et animalité, entre chair et métal s’y brouillent afin de tenter l’invention d’une nouvelle histoire…

Artiste pluridisciplinaire, Nagi Gianni se forme dans les arts visuels à la HEAD de Genève. Parallèlement il développe son approche au corps et au mouvement en suivant des workshops de danse et en collaborant régulièrement avec des performeur·euse·x·s, des chorégraphes et des metteur·euse·x·s en scène. En 2018 il fait partie du programme danceweb au sein du festival ImPulsTanz à Vienne, la même année il est nominé du Prix suisse de la performance. Dans son travail, Nagi Gianni met en scène le corps humain en tant qu’élément et en tant que véhicule pour exprimer la nature complexe des relations sociales. Il développe des cadres expérimentaux qui lui servent de laboratoire pour des actions improvisées et des chorégraphies. Les accessoires, les costumes et les masques, les projections et le son servent ses personnages à la fois comme arrière-plan et miroir de leurs états émotionnels. Les masques fabriqués à la main sont une extension des personnages, de leurs identités visuelles, et définissent la notion d’individualité au sein d’un groupe ou d’une communauté donnée.