Louis Bonard (CH)
L’Apocalypse – épisode 1: Le début de la fin
Théâtre
- 60’
- B Accessible aux personnes à mobilité réduite
L’Apocalypse, une série en quatre épisodes
L’Apocalypse – épisode 1: Le début de la fin
L’Apocalypse – épisode 2: Les adieux
L’Apocalypse – épisode 3: Le règne
L’Apocalypse – épisode 4: Promesses
Comment rêver un avenir meilleur à l’heure où certain·e·x·s croient assister au déclin de l’humanité et aux derniers instants de la vie sur terre? Le genre littéraire apocalyptique est pratiqué depuis plus de 2000 ans, avec une intensification de la production en temps de «crise». L’Apocalyspe voit la crise non pas comme une série de catastrophes à subir, mais comme une occasion de manifester nos espoirs, de dire ce à quoi l’on tient ; à prendre du recul, à faire table rase de ce que l’on connaît, de fabuler la fin du monde pour créer un espace favorable à l’exercice de penser le futur. S’inspirant de l’Apocalypse de St-Jean, et de son côté résolument SCI-FI, cette première création se déploie en 4 épisodes proposant de sonder notre rapport au monde et à sa disparition, à notre disparition individuelle et collective, mais surtout de fuir à toutes jambes le fatalisme. L’épisode 2: Les adieux sera présenté en juin 2022 à l’Arsenic.
L’Apocalypse – épisode 1: Le début de la fin
Dans ce premier épisode, vous ne verrez pas de catastrophe, à part toutes celles qui planent sur vous en ce moment.
Vous ne verrez rien se résoudre, rien se terminer, rien sinon 7 lettres, 7 messages, qui s’adressent à vous, aujourd’hui, juste avant la fin des temps.
Que celles et ceux qui ont des oreilles entendent.
S’efforçant de s’opposer à l’aigreur des pessimistes, et à la candeur des positivistes, le travail de Louis Bonard tente de s’en prendre au réel et au spectacle avec la joie parfois cinglante du bouffon. Ni complètement enragé, ni complètement nonchalant, il préconise la joie malgré tout, la joie par-dessus tout, celle d’être au monde, ensemble, et de se sentir vivant. S’attaquant volontiers à plus grand que lui, il puise dans les œuvres et les pensées d’un passé lointain ou proche. Puis, dans un double rapport d’amour et de moquerie, il se les approprie pour observer notre présent d’un œil toujours critique mais optimiste. Il collabore souvent avec Marion Duval, Aurélien Patouillard, Adina Secretan, Marco Berrettini, Julia Perazzini, mais aussi Jonathan Capdevielle, Claire Dessimoz, Léa Katharina Meier ou Renée van Trier. Il a été artiste associé à L’Abri (19-20) et termine actuellement une formation de chef de chœur.
www.louisbonard.com