Mayara Yamada © Vida Fodona
Christian Schulz © DR
Diane Rivoire © Ekaterina Kotelskaya
Soraya Lutangu et Ali-Eddine Abdelkhalek © DR

Lemaniana – Festival de performances

Soraya Lutangu Bonaventure & Ali-Eddine Abdelkhalek, Christian Schulz, Diane Rivoire, Mayara Yamada

  • B Accessible aux personnes à mobilité réduite

Une proposition en collaboration avec le Centre d'Art Contemporain Genève.

Trois jours de performances consacrés à la diversité de la nouvelle scène du bassin lémanique. Incarnant le changement plutôt que de le théoriser, les pratiques des 14 artistes présenté·e·x·s, souvent aux croisements entre art et politique, forgent les sensibilités de demain.

↓ PROGRAMME VENDREDI 15 OCTOBRE ↓

Soraya Lutangu Bonaventure & Ali-Eddine Abdelkhalek
Taking Care of God – A film installation
Installation vidéo
19:00 – 22:30 | 05′ (en continu)

Christian Schulz
Sex Drums And Rock’n’Roll
Performance/Musique
19:30 | 30′

Diane Rivoire
Artist at Work
Performance
20:30 | 30′

Mayara Yamada
Marara Kelly Art Show : I dreamed I could explain to you who I am
Performance/ Vidéo
21:30 | 30′

Soraya Lutangu Bonaventure & Ali-Eddine Abdelkhalek
Taking Care of God – A film installation
Installation vidéo/ musique live
22:30 | 30′

Programme samedi 16 octobre
Programme fête samedi 16 octobre
Programme dimanche 17 octobre

 

↓ EN SAVOIR PLUS ↓


 

Soraya Lutangu Bonaventure & Ali-Eddine Abdelkhalek
Taking Care of God – A film installation

Taking Care of God est d’abord une pièce hybride de danse et de musique initiée par la compositrice et artiste de scène suisse-congolaise Soraya Lutangu Bonaventure, avec le Kingdom Gospel Club de Kampala. Ce projet tissant des parallèles entre le clubbing et les pratiques spirituelles aura sa première à l’Arsenic en novembre. Tourné pendant une période de travail qui s’est tenue au Uganda Museum durant l’été 2020, développé avec l’artiste Ali-Eddine Abdelkhalek, le triptyque vidéo Taking Care of God – A film installation en documente le long et fascinant processus.

Avec la musique, la performance et le cinéma, Soraya Lutangu Bonaventure tente de matérialiser des sentiments qui se situent entre l’empathie, le deuil et la célébration. Sa pratique permet la création de langages pratiques et spéculatifs tout en trouvant de nouvelles façons d’appartenir au continuum culturel de l’altérité. En abordant les questions du déplacement et de l’imaginaire diasporique dans un contexte décolonial, Soraya Lutangu Bonaventure construit des systèmes expressifs de réparation qui valorisent les notions poétiques de Blackness, de queerness, de technologie et de spiritualité. En 2019, elle a obtenu le Prix suisse de la musique pour l’ensemble de son œuvre, et a créé ETERNAL, une compagnie axée sur les échanges interculturels.

Ali-Eddine Abdelkhalek est un artiste et designer en mixed media travaillant dans de multiples domaines à travers l’imagerie de synthèse et ses dérivés. En tant que designer, il travaille en collaboration dans un bureau de communication visuelle avec Pierrick Brégeon et Clément Rouzaud sous le nom d’EUROSTANDARD. Designer vestimentaire, il a confondé avec Steven Mbikayi Kadima la marque Article 15. En tant qu’artiste, il a exposé son travail en Suisse, en Belgique, en France, en Italie et au Royaume-Uni. Récemment, il collabore davantage avec des musicien·ne·x·s et des artistes live – Bonaventure, Ella Soto, Aïsha Devi, Apothekkk, Fatima Wegmann, Moesha13, ZR021 notamment – en créant des visuels live et des installations.

 


 

Christian Schulz
Sex Drums And Rock’n’Roll

le batteur est toujours caché derrière le chanteur, le bassiste a les cheveux longs et on ne le voit pas parce qu’il se tient seul dans l’obscurité
les plans simples sont difficiles à réaliser avec la lumière de la scène qui explose
seul le chanteur a droit à cette lumière blanche dans son visage

Les recherches de Christian Schulz (1995), s’articulent en particulier autour de la performance et la poésie notamment sur des questions de rythmes et d’exposition. Musicien de formation il entame un Bachelor en Arts visuels à l’ECAL et se focalise davantage sur la question plastique. De là découle, au fil des années, une pratique de poète et de peintre, dans laquelle le langage est une source importante de son travail. À travers des références variées, le travail de Schulz questionne les interrelations entre les outils d’expression et les moyens de diffusion de l’art, du son ou du langage.

 


 

Diane Rivoire
Artist at Work

La pratique appropriationniste de Diane Rivoire (1996) se déploie en peintures, objets, textes, performances entre des choses sérieuses et fantaisistes. Son travail s’inspire d’expériences vécues, empruntant ses références à la culture vernaculaire et à la pop culture. Le point de départ de ses recherches actuelles est le livre de Chris Kraus I Love Dick, mais pas que. Pour cette performance intitulée Artist At Work, Diane Rivoire invite le spectateur aux histoires. Le travail d’écriture repose sur des textes autobiographiques, des textes d’appropriations, de réactualisations et de collages aux sources multiples. Sa voix s’entoure de peintures et d’objets activés lors de la performance. Artist At Work parle d’amour avec Roland Barthes, de violences verbales, de vengeance; le tout saupoudré de rires et de prestidigitations.

 


 

Mayara Yamada
Marara Kelly Art Show : I dreamed I could explain to you who I am

Marara Kelly Art Show est une série de performances divisée en cinq chapitres qui constituent une auto-mythologie à travers laquelle Mayara Yamada recherche Marara Kelly, son entité de la fête, du plaisir et gardienne de ses rêves d’enfant.
Marara Kelly Art Show: I dreamed I could explain to you who I am est le deuxième des cinq chapitres. Il s’agit de la mise en scène d’un voyage au cours duquel Mayara, accompagnée de son allié magique Boto, s’approche du monde enchanté de Marara. Marara Kelly vient de loin, d’un milieu vivant et chatoyant. Mayara Yamada l’a convoquée et se rapproche de plus en plus de son univers. Entre l’hallucination, la mémoire et la réalité, entre la vidéo et la performance, entre le théâtre et le club, l’artiste se promène parmi différents mondes dans une quête qui n’est pas si vaine.

De et avec: Mayara Yamada. Codirection du projet: Mirta Gariboldi. Caméra: Célina Collot. Lumières: Alessandra Domingues. Composition musicale: Cigarra. Vidéo: Vida Fodona. Assistanat à la vidéo: PJ Barra.

Née à Belém do Pará, en Amazonie brésilienne, Mayara Yamada est artiste, performeuse et chercheuse. Ses recherches se développent principalement à travers la performance mais englobent aussi d’autres médiums comme la photographie, l’audiovisuel, le théâtre et la musique. Les thématiques principales au cœur de son travail, abordent des sujets tels que l’autobiographie ou encore l’étude du corps, du paysage et de la mémoire.

 


 

Pass pour la soirée au tarif habituel.